2 excellents films

medecinthMédecin de campagne

Un médecin de campagne dont l’emploi du temps est bien chargé tombe malade et doit accepter l’aide d’une consoeur.  La vie quotidienne d’un petit village français plein d’humanité nous est offerte avec peu de mots mais de belles images. Le sourire et la nuque de la jeune médecin sont bien beaux . Il n’y aura pas de scène torride. Quel repos et quelle vérité psychologique !

 

brooklynBrooklyn

Une jeune fille  quitte l’Irlande après la dernière guerre pour l’Amérique et un meilleur avenir. Mais on ne quitte pas sa terre natale sans douleur même si l’on a rencontré l’amour, au delà des mers. Ce film est magnifique par l’intrigue d’une grande simplicité, la beauté des personnages et ce chant de l’exil qui atteint sa puissance la plus émouvante, une nuit de Noël, parmi les ouvriers irlandais venus construire les voies de chemins de fer, les ponts et les routes et ne sont jamais rentrés. Le réalisateur met en valeur l’aide extraordinaire apportée par les prêtres irlandais à leurs compatriotes. Prévoyez quelques mouchoirs.

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1 réponse à 2 excellents films

  1. Guilhem de Tarlé dit :

    Médecin de campagne, un film de Thomas Lilti, avec François Cluzet

    Comme Fleur Pellerin, je n’ai sans doute pas eu le temps de lire « Un médecin de campagne » d’Honoré de Balzac. J’attendais donc beaucoup de ce film dont la bande-annonce m’avait attiré. Malheureusement au lieu d’une œuvre romanesque j’ai assisté à un documentaire – certes, un bon documentaire – mais un documentaire quand même et, en outre, selon notre pharmacien, un documentaire « qui date » car le médecin de campagne d’aujourd’hui ne travaille plus comme Jean-Pierre (François Cluzet). J’ai donc été déçu, d’autant plus que j’avais aimé Hippocrate, du même réalisateur qui est d’ailleurs un ancien médecin.
    Certes ce film ose briser un tabou – soulignons-le – quand il évoque l’avortement non pas comme une libération de la femme mais comme un droit de l’homme que celui-ci impose à la femme : « tu n’es pas mûre » !
    Il est encore politiquement non correct quand, pour répondre au désert médical, il fait remarquer que les maisons médicales imaginées par les communes ne sont que des objets de spéculation immobilière tant qu’il n’y a pas de médecin à y installer… et il est dommage qu’il ne poursuive pas sa réflexion sur les causes de cette désertification, notamment le numérus clausus aggravé par le volet santé – sécurité sociale du plan Juppé de 1995 destiné à limiter le nombre de médecins pour réduire les dépenses d’assurance maladie !
    Décidément ce film ne vaut pas les satires de Molière, ni même ce bon Docteur Knoch quoiqu’on pourrait aimer se faire « gratouiller » ou « chatouiller » par la jolie Nathalie ( Marianne Denicourt) venue pour le remplacer….

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