Climat : des scientifiques italiens prestigieux lancent un défi à leurs collègues « réchauffistes »

Il n’y a pas d’urgence climatique, via Benoit et moi.

L’homme de la rue est désormais convaincu, pour l’entendre répéter en boucle par TOUS les médias (c’est un peu la même musique que pour le vaccin !), qu’il n’y a plus aucun débat sur le réchauffement climatique d’origine anthropique et que la communauté scientifique est désormais unanime. Eh bien c’est FAUX. L’unanimité n’existe que parmi les déjà convaincus (intoxiqués ?), les seuls autorisés à s’exprimer (c’est comme au loto où 100 % des gagnants ont tenté leur chances !). La preuve en est donnée par cet appel de scientifiques italiens qui jettent le gant aux collègues ayant lancé récemment une pétition sur la plateforme change.org (cf Un voto per il clima) où ils répètent la doxa mainstream, affirmant en préambule

La science du climat nous montre depuis un certain temps que l’Italie, dans le contexte d’un hot spot climatique comme la Méditerranée, souffre plus que d’autres parties du monde des récents changements climatiques d’origine anthropique et de leurs effets….

L’ennui pour la gauche, qui soutient évidemment à fond la thèse du réchauffement climatique d’origine anthropique, c’est que parmi les signataires, on relève le nom de Franco Prodi, professeur de physique de l’atmosphère et surtout… frère de Romano Prodi, c’est-à-dire une icône de la gauche mondialiste, ex-Premier, ex-président du conseil européen et figure de proue du Partito Democratico, i.e. les socialistes version italienne.

Le texte de ces courageux résistants s’insère dans le cadre de la campagne électorale transalpine –puisque les Italiens se rendront aux urnes dans un mois pour les élection générales– et concerne en partie la situation dramatique créée en Italie par la crise ukrainienne (contrairement à nous, l’Italie a refusé le choix du nucléaire, et ce point crucial devrait être l’un des enjeux des élections), mais la substance nous concerne aussi et pourrait inspirer nos scientifiques. Chiche ?

Contre l’arnaque écologiste. Une pétition pour le climat :

Conflit entre professeurs sur la question du changement climatique. Après l’Appel pour le climat, contenu dans la pétition lancée sur Change.org « Un vote pour le climat », un groupe d’universitaires a répondu en reproposant la pétition italienne pour le climat déjà envoyée en son temps à plusieurs responsables politiques. Une pétition qui contredit les thèses dominantes et embarrasse la gauche car parmi les signataires figure également Franco Prodi, le frère de Romano. Voici le texte de la pétition.

(AM Valli)


Nous, soussignés, promoteurs de la Pétition italienne sur le climat, envoyée en 2019 aux plus hautes autorités politiques et dont le contenu a reçu, au niveau international, l’adhésion du Prix Nobel de physique Ivar Giaever et de 1200 savants de diverses disciplines scientifiques, dont les Sciences de la Terre, la Physique et la Chimie, nous soutenons ce qui suit. A savoir :

  • Le climat actuel n’est pas différent des périodes chaudes qui ont déjà eu lieu dans le passé historique et géologique ;

  • Les phénomènes météorologiques extrêmes ont toujours existé. Ceux-ci –sécheresses, inondations, glissements de terrain, etc.– doit être combattus par la prévention et l’adaptation, c’est-à-dire par l’entretien et la planification des terres et par la gestion de l’eau ;

  • En particulier, il n’est ni nécessaire ni souhaitable, voire nuisible, d’entreprendre, sous le prétexte illusoire de régir le climat, des actions visant à interdire les combustibles fossiles. Ceux-ci fournissent les ressources nécessaires à 85 % des besoins énergétiques de l’humanité : c’est grâce à la disponibilité d’une énergie abondante et bon marché que l’humanité jouit du bien-être matériel qu’elle a atteint aujourd’hui, et une moindre disponibilité de l’énergie signifie, de fait, une réduction de ce bien-être, c’est-à-dire un appauvrissement.

  • Il n’existe aujourd’hui aucune technologie capable de remplacer, sauf de manière marginale et insignifiante, l’énergie qui nous est offerte par les combustibles fossiles. La technologie électronucléaire, consolidée par plus d’un demi-siècle d’utilisation dans tous les pays avancés (en Euessa [?], elle est la première source de production d’électricité, et aux États-Unis, elle est la deuxième après le charbon), aurait un grand potentiel. Cependant, notre pays –unique au monde– a fait l’erreur de l’abandonner. (…)

    Comme nous l’avons clairement indiqué dans notre pétition italienne sur le climat, l’impact climatique des émissions anthropiques de CO2 n’est pas certain, ni même quantifié.

  • En tout état de cause, rien ne justifie une politique de réduction en quelque sorte unilatérale des émissions de CO2 : même si l’UE réduisait aujourd’hui ses propres émissions à zéro, cela ne pourrait avoir aucune des conséquences espérées pour le climat, puisque l’UE émet moins de 10 % des émissions mondiales.

Pour ce qui précède, nous, soussignés, promoteurs de la pétition italienne pour le climat, lançons le défi d’un débat scientifique public avec les Professeurs Carlo Barbante, Carlo Carraro, Antonio Navarra, Antonello Pasini et Riccardo Valentini, promoteurs d’une récente lettre ouverte dont nous ne partageons ni la science ni la proposition politique. L’objet du débat proposé sera le contenu de notre pétition, d’une part, et de leur lettre, d’autre part. Le lieu sera un lieu institutionnel, académique ou politique.

Si les collègues appelés à débattre souhaitent relever le défi, ils sont priés de contacter le professeur Alberto Prestininzi, ambassadeur italien de la Déclaration mondiale sur le climat « Il n’y a pas d’urgence climatique » avant la fin du mois d’août. Passé ce délai, nous considérerons à contrecœur que notre défi n’a pas été relevé.

Signé :

  • Uberto Crescenti, professeur de géologie appliquée, président de la pétition italienne pour le climat

  • Franco Battaglia, professeur de chimie physique

  • Mario Giaccio, professeur d’économie des sources d’énergie

  • Enrico Miccadei, professeur de géologie

  • Giuliano Panza, professeur de géophysique,

  • Alberto Prestininzi, professeur de géologie, ambassadeur italien de la Déclaration mondiale sur le climat « Il n’y a pas d’urgence climatique ». e-mail : alberto.prestininzi@uniroma1.it

  • Franco Prodi, professeur de physique de l’atmosphère

  • Nicola Scafetta, professeur de physique atmosphérique

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