Démission de l’Eglise de France ?

Via Tribune Chrétienne

« À force de tout voir on finit par tout supporter… À force de tout supporter on finit par tout tolérer… À force de tout tolérer on finit par tout accepter… À force de tout accepter on finit par tout approuver »

Au cours des siècles les hommes d’Eglise ont su incarner des valeurs et un pouvoir d’influence sur les différentes situations politiques. Au fil du temps et de l’histoire ce pouvoir s’est considérablement effacé pour laisser place à une soumission consciente ou inconsciente à l’esprit du monde.

Plus aucun prélat, plus aucun religieux français n’a le courage de monter au créneau pour dénoncer le long déclin de notre société et de ses valeurs notamment sur l’avortement, l’euthanasie… certains même sont pour (cf. Sœur Véronique Margron présidente de la Corref).

Certains hommes d’Église devenus des professionnels de la communication choisissent méticuleusement leurs interventions et leur media surtout pour ne pas choquer, ne pas heurter l’esprit de ce monde. Ils collaborent et participent à une idéologie qui nie DIEU, qui fait de la pensée humaine non plus un réceptacle de la Vérité mais une référence d’une certaine vérité celle du monde moderne entièrement tournée vers lui-même.

Au nom de « l’harmonie idéologique » on accepte, on transige sur tout …

« À force de tout voir on finit par tout supporter… À force de tout supporter on finit par tout tolérer… À force de tout tolérer on finit par tout accepter… À force de tout accepter on finit par tout approuver »

Saint-Augustin, Père et Docteur de l’Église.

Tous ont peur de monter au créneau pour dénoncer les nouvelles vraies-fausses victimes, les vrais-faux oubliés, les vrais-faux pourchassés, les vrais-faux persécuté… Et les soi-disant nouveaux martyrs du 21ème siècle ne sont plus ceux qui sont prêts à témoigner et à mourir pour leur foi mais ceux que notre société moderne a défini comme victime d’une société occidentale à qui on veut faire porter uniquement le poids de ses erreurs en omettant volontairement les merveilles de ses réalisations dans tous les domaines. La haine est devenue le moteur de l’action, la jalousie d’une civilisation est le fondement de cette nouvelle pensée. Cela ne peut qu’échouer car l’on ne fait que détruire et déconstruire.

On sent partout la haine de l’occident, la haine des valeurs chrétiennes, la haine de notre histoire millénaire… Jusque dans notre Eglise de France où nombreux sont les témoignages de prêtres européens à qui les prêtres venus d’Afrique font ressentir comme un parfum d’une « évangélisation de revanche » suite à l’époque coloniale…

L’on voudrait nous imposer un monde où toutes les différences sont acceptées, où toutes les déviances sont devenues LA référence, où plus aucune doctrine même celle basée sur La Parole de Dieu ne peut servir à définir la VERITE VRAIE, L’UNIQUE ; dans ce monde tout se vaut, tout est remis en cause…

Les migrants sont considérés comme les nouveaux persécutés du 21ème siècle mais pas au nom de leur foi mais au nom de leur état de migrant, de victime de contextes politiques de pays autoritaires et corrompus et surtout au nom de l’hypocrisie internationale ; ils sont devenus les nouveaux martyrs y compris pour l’Eglise.

De même pour les homosexuels, les transgenres ou autres minorités qui brandissent leurs différences comme des croix pour mieux imposer l’idéologie de leurs comportements déréglés. Car enfin, accepter de pardonner ces comportements ce n’est pas accepter ces comportements ; c’est ce que l’on voudrait nous faire croire !

Ce qui est désarmant c’est qu’une grande partie de l’Eglise participe à cela et semble vouloir redéfinir sa doctrine suivant ces idées du moment ; il y a un manque de fermeté, un manque de conviction, osons le dire un manque de foi de nos prélats !

On discute, on disserte, on intellectualise tout, « on synode »… mais on ne prie plus…

On rivalise d’imagination, pour rendre le message plus intelligible, plus « attractif » notamment pour les jeunes et on vide la doctrine chrétienne de son essence.

On veut construire l’Eglise du 21ème siècle en oubliant que c’est l’Eglise qui forme la pensée et non pas l’inverse.

La doctrine chrétienne n’est pas une sagesse humaine qu’il faut actualiser ou moderniser c’est La Parole de Dieu intemporelle et éternelle.

Cela se retrouve dans des liturgies qui pour certaines sont des spectacles et non plus des moments de communion, on fait le show, on applaudit, on ne sait plus faire silence. On vient « comme on est » on ne fait que revendiquer ses faiblesses mais alors où est l’acte d’Amour pour Le Seigneur ? où est l’exigence contenu dans l’acceptation de la Parole ?

On expurge la croix on ne veut que la gloire.

Les fidèles subissent alors une application de la doctrine sociale de l’Eglise comme un programme politique qui lutte pour les plus faibles tels que définis par des idées opposées aux évangiles, la collaboration avec les associations d’extrême gauche fait de l’inclusion une valeur centrale qui écrase toute vérité telle que définie par Dieu lui-même. Car Dieu n’a pas défini ce monde comme étant notre destination finale, comme étant un monde sans péché et sans injustice… La fallacieuse idéologie communiste responsable de millions de morts et de persécutions veut nous faire croire l’inverse.

Cela se retrouve dans les associations qui se disent catholiques :

Secours Catholique, Apprentis d’Auteuil, société Saint Vincent de Paul : l’immigré a raison pour tout et peut tout se permettre il a tous les droits et aucun responsable de ces associations qui, dans leur « programme » reprennent la dialectique de l’inclusion et aucune de ces associations n’a le moindre souci d’EVANGELISER, de placer la parole du Christ au centre de leurs propos, alors quel sens donner à la charité si elle ne se fait pas au nom du Christ ?

On va jusqu’à effacer nos signes religieux, jusqu’à gommer de nos discours toute référence au Christ, comble de l’arrogance on fait la charité en son nom, et plus au nom du Christ.

Ces populations principalement musulmanes sont donc accueillies avec l’unique souci de remplir les ventres et de répondre à une problématique matérielle immédiate mais la nourriture de l’esprit est purement et simplement ignorée, on va jusqu’à faire l’amalgame entre Le Seigneur Jésus-Christ, Mahomet ou d’autre prophètes, tout se vaut… personne ne veut prendre le risque de témoigner de La Parole. De peur de choquer on nie sa propre identité… donner à manger est tellement plus efficace…

La doctrine de l’Eglise est devenue une doctrine politique qui collabore avec les idéaux d’extrême gauche les plus opposés à Notre Seigneur.

Quand les hommes d’Eglise vont-ils mettre au centre de leur action « la pierre angulaire », le symbole et principe de toute démarche qui a un sens, quand l’Eglise de France va-t-elle remettre au centre de son action Notre SEIGNEUR JESUS CHRIST mort sur la Croix pour nous :

« Je suis le chemin, la vérité et la vie ».

Evangile selon Saint Jean14,6-14.

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1 réponse à Démission de l’Eglise de France ?

  1. Brunel Françoise dit :

    Encore une fois, chère Anne, un texte qui dit ce que beaucoup d’entre nous pensons, merci de votre courage et souhaitons à tous ces clercs et prélats de renouer avec la virilité des hommes de Dieu d’autrefois !

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