Deux grands films et une caricature

RomaLA GRANDE BELLEZA

L‘auteur d’un seul et unique roman , dans sa jeunesse, traîne une vie de noceur désabusé dans la ville éternelle, Rome.  Pourquoi n’a t il plus écrit ? Parce qu’il cherche la grande beauté …. Les noctambules qui l’entourent sont grotesques et touchants. La Ville est éblouissante comme toujours et la sagesse du film , c’est le vers de Keats : a thing of beauty is a joy for ever. Le cinéaste cherche cet objet de beauté.  Hommage à Fellini, on y retrouve quelques uns de ses personnages, les ecclésiastiques , les nobles désargentés, les riches devenus fous, les prostituées, les ratés en tous genres. Un très joli et très intelligent moment pour les amoureux de Rome.

 

JacobHEIMAT  1  et 2 

Quand l’espoir était au loin. L’action commence alors que, par dizaines de milliers, des Allemands pauvres, accablés par la faim, pensent que le Brésil, donc le Nouveau Monde, sera un monde nouveau.
 Jakob Simon, paysan mais lettré, apprend plusieurs langues indiennes pour se préparer au voyage, mais le retour de l’armée
de son frère Gustav va infléchir ce projet. Il est celui qui ne partira pas. Des images magnifiques sur les joies et les peines d’un village et  la tragédie de l’émigration .

 

PHILOMENA

philomenaL’histoire de ces enfants irlandais adoptés par de riches américains dans les années 50 est authentique. Au soir de sa vie, une mère, abusée à 14 ans,  enceinte et recueillie par des religieuses a voulu retrouver ce fils et raconte sa recherche . Les caricatures s’accumulent de la Ière à la dernière image, anachroniques puisqu’on juge avec les yeux d’aujourd’hui, une morale et des comportements du siècle dernier…Les religieuses sont des teignes   qui interdisent toutes retrouvailles. La vérité force à dire que le problême ne se poserait pas aujourd’hui, les adolescentes enceintes sont avortées de force. Celles qui résistent ne trouvent plus de lieux d’accueil et la notion de péché qui a disparu !! reste une sacrée faute , celle du séducteur  qui tire son coup et échappe à toute responsabilité . La presse est unanime évidemment ! Ridiculiser la religion catholique pour un anglais sans doute protestant ,quelle gloire aujourd’hui…Des critiques bienveillantes ont souligné que la mère ne reprochait rien aux religieuses , restait profondément chrétienne et contredisait  le journaliste agressif athé qui mène l’enquête. En effet oui mais le public, lui, ricane dans la salle.

 

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