Sur les écrans Un peuple et son roi

Un grand ami, cinéphile parfait a vu ce film que je n’ai pas envie de voir. La hargne révolutionnaire, on la croise tous les jours, alors, le soir, c’est repos ! Guilhem de Tarlé dit exactement ce que je subodorais…..

Par Guihem de Tarlé

A l’affiche, Un peuple et son roi de Pierre Schoeller, avec Laurent Lafitte (Louis XVI), Louis Garrel (Robespierre), Denis Lavant (Marat), Olivier Gourmet (L’Oncle), Adèle Haenel (Françoise) et Gaspard Ulliel (Basile).

Un peuple et son roi, c’est un film d’ambiance (et quelle ambiance !) mais ce n’est qu’un film d’ambiance…
Certes la hargne révolutionnaire, particulièrement des femmes, est bien rendue ; certes  l’opposition est bien soulignée des jusqu’auboutistes face à ceux qui proclament la nécessité de savoir arrêter une révolution ; certes La Fayette n’est pas épargné qui, contrairement à Louis XVI, fait tirer sur la foule (il aura des successeurs) ; certes la schizophrénie de Robespierre est pointée du doigt qui, comme les épurateurs de toutes les époques, est contre la peine de mort sauf pour ses adversaires ; certes la trahison du franc-maçon Philippe Égalité, cousin du Roi, est affirmée (le film ne montre pas qu’il sera lui-même guillotiné) ; certes on a le cœur serré et les larmes aux yeux au roulement de tambour de l’exécution du roi…
Nous avons néanmoins été très déçus par ce film qui aurait pu être un bon mémento historique alors qu’il est au contraire particulièrement confus et décousu. La mise en scène,  notamment, d’Olivier Gourmet est globalement sans intérêt.
Bref, je ne regrette pas d’avoir vu ce film, mais je ne le recommande pas.
Vive le Roi, quand même ! et A bas la Révolution !

PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 200 autres sur mon blog Je ciné mate.

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