Ce que disait l’abbé bénédictin de Trêves, Helisachar vers l’an 820 sur la Toussaint

La Toussaint du 1er novembre (cette date fut de grande solennité chez les anciens Celtes) vint d’Angleterre en Gaule et passa, sous l’influence gallicane à Rome (835), où longtemps on n’avait connu que la seule fête du 13 mai.

« Bienheureuse est la Cité de Dieu, établie dans le ciel ! Elle s’ouvre maternellement à tous ses enfants qui, victorieux, arrivent du grand champ de bataille…

Frères, levons-nous pour suivre la route de la vraie vie, celle qui conduit à la patrie céleste ! Nos noms y sont inscrits ! Nous y avons droit de cité ! On nous y recevra, non pas comme des hôtes de passage, mais comme concitoyens des saints et membres de la famille de Dieu, héritiers de Dieu et cohéritiers du Christ.

C’est la puissance de notre foi qui nous ouvrira les portes du ciel : c’est la confiance filiale qui les tiendra largement ouvertes. Venez ! Souvenons-nous de la Béatitude qui nous attend dans cette glorieuse Cité de Dieu ! Il y a là tous ceux que nous chérissons : parents, frères, enfants. Impatients dans leur amour, ils nous attendent ! Ils sont certains de leur propre félicité mais ils se soucient encore de notre salut à nous.

Ils y sont tous, ceux qui ont obéi à la loi de Dieu et échangé les biens de la terre contre les trésors du ciel. Ne désirez-vous pas vous joindre à eux ? Si oui, hâtez-vous de suivre leurs pas, entraînés par le désir du ciel. »

Hélisachar, abbé bénédictin de Trèves, † vers 820

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