L’incroyable aveu de l’hebdomadaire Time

Trouvé sur le blog Benoît et moi

Le « prestigieux » magazine américain, autrement dit l’un des navires-amiraux de la pensée politiquement correcte et grand promoteur du Great Reset, avoue sans la moindre gêne, avec une impudence qui laisse sans voix, que les élections américaines ont été truquées. Pour sauver la démocratie. Rien que ça ! Là encore, ce sont eux qui le disent, il faut le lire pour le croire, ils peuvent difficilement s’auto-accuser de complotisme ! Voici le compte-rendu – analyse de Roberto Pecchioli. Passionnant, et utile, car c’est aussi une leçon pour nous Français en prévision des élections de 2022.

Des accords confidentiels ont été conclus pour réduire les protestations et coordonner la résistance des dirigeants des grandes entreprises. C’est le résultat d’une alliance informelle entre des militants de gauche et des géants de l’industrie. Le pacte a été officialisé dans une déclaration conjointe, gardée confidentielle, entre la Chambre de commerce américaine et le syndicat AFL-CIO, publiée le jour des élections. Les deux parties y ont vu une sorte de négociation implicite (…) dans laquelle les forces du travail se sont unies aux forces du capital pour maintenir la paix et s’opposer à l’assaut de Donald Trump contre la démocratie.

Parole de Time : les élections américaines étaient truquées.

Roberto Pecchioli
Il Corriere delle Regioni
6 février 2021
Ma traduction

Voilà pourquoi les participants veulent que l’histoire secrète de l’élection de 2020 soit racontée, même si cela ressemble à un rêve fiévreux paranoïaque – une cabale bien financée de personnes puissantes, dans tous les secteurs et toutes les idéologies, travaillant ensemble en coulisses pour influencer les perceptions, changer les règles et les lois, orienter la couverture médiatique et contrôler le flux d’informations. Ils n’ont pas truqué les élections, mais les ont renforcées. Et ils pensent que le public doit comprendre la fragilité du système pour que la démocratie en Amérique perdure.
(Molly Ball, time.com, 4/2/2021).

A présent, c’est officiel : il y a les aveux, le flagrant-délit. Les élections présidentielles américaines ont été truquées. Le plus important magazine libéral du monde, le Time, celui-là même qui désigne chaque année « la personne de l’année », le porte-parole des maîtres du monde, le dit et s’en vante. Dans un long reportage triomphaliste intitulé The Secret History of the Shadow Campaign That Saved the 2020 Election, l’hebdomadaire qui plaît aux gens – et qui compte – explique en termes d’épopée, dans la plus pure tradition américaine, avec happy end à la clé, que, oui, l’élection présidentielle de novembre dernier a été truquée.

Dans le meilleur style orwellien, la bi-pensée liberal-progressiste et démocratique attribue ses intentions à l’adversaire – non, à l’ennemi absolu. C’est le malfaisant Trump qui avait séquestré la démocratie étoilée immaculée, lui et ses acolytes qui avaient instauré la dictature. L’opération que le Time révèle en détail aurait donc été la réaction nécessaire aux visées autocratiques de l’homme noir. Le final de la reconstruction du Time est très clair: « à la fin, la démocratie a gagné. La volonté du peuple a prévalu. Mais il est absurde, rétrospectivement, qu’il ait fallu tout cela pour organiser une élection aux États-Unis d’Amérique ». La Septième Cavalerie est arrivée, et les bons triomphes. La vérité est mensonge, comme dans la dystopie « 1984 ».

La conspiration, bien sûr, a été mise en place pour le bien du monde et a pris la forme d’une alliance entre des militants d’extrême gauche (Black Lives Matter et autres) et les échelons supérieurs du système économique et commercial américain. L’extrême droite économique et l’extrême gauche se sont unies contre le Mal, dans l’ombre de l’Etat profond et des géants de la fintech [technologie financière, ndt] qui depuis 2016 n’ont cessé de lutter contre Trump. Pas d’ennemi à gauche [en français dans le texte) pour le capitalisme terminal, comme l’avait théorisé le radical français René Renoult dans les années 1930.

Quelqu’un se souvient-il de la violente campagne visant à démontrer l’ingérence russe dans les élections de 2016, des attaques judiciaires, du déploiement de toutes les armes à la disposition du pouvoir – économiques, financières, « confidentielles » – pour effacer l’anomalie Trump?
La réalité est que les États-Unis sont maintenant un régime à parti unique. Rien de vraiment nouveau, puisque les deux partis, démocrate et républicain, représentent essentiellement les mêmes intérêts, mais le masque est tombé. Un chiffre exemplaire est le résultat des élections à Washington D.C., la capitale où résident les lobbyistes et les hauts fonctionnaires fédéraux; 94,5% d’entre eux ont voté pour le parti démocrate, le parti unique de la liberté, du progrès et du système. Un résultat à l’image de l’Union soviétique.

Joe Biden lui-même, le représentant opaque de l’establishment choisi comme visage de la restauration, dans son premier discours en tant que président, a utilisé des tons très durs contre un supposé « terrorisme intérieur », utilisant un langage jusqu’à hier réservé aux guerres contre les ennemis extérieurs. L’Amérique est désespérément divisée et quiconque n’est pas du « bon » côté, du côté du destin manifeste, de la « cité sur la colline », c’est-à-dire quiconque n’est pas du côté des seigneurs, se transforme en séditieux, en étranger dans la patrie, en « déplorable » à combattre par toutes les armes. Un manichéisme radical a été créé au sein de l’élite liberal qui présente l’adversaire comme le mal absolu, dans le style américain traditionnel. La mission est toujours la même : une croisade « morale » du bien contre le mal.

La nouveauté est que cette fois-ci, l’ennemi est interne. Le « noble » mensonge, le masque qui dissimule la convention cynique qui soutient la démocratie américain, est tombé. Les vainqueurs sont forts au point de se vanter de ce qu’ils ont fait, pour la mémoire future et comme avertissement préventif à ceux qui osent contester le monopole. Ces dernières semaines déjà, des doutes avaient été émis par l’observatoire socialiste de Bernie Sanders. Un informaticien de gauche, Matt Luceen, a déclaré au Washington Post qu’il ne croyait pas à la sincérité de Trump, mais que ses électeurs avaient été privés de leur droit de vote, se joignant à la protestation contre le vote électronique.

Les « Démocrates » – dont le nom apparaît de plus en plus orwellien – ont présenté un projet de loi visant à déroger à l’article 1 de la Constitution américaine. Le Congrès aura le pouvoir de superviser les élections fédérales, c’est-à-dire qu’il déterminera les règles de vote, à partir de l’officialisation et de l’extension des systèmes de vote électronique et postal, ceux-là mêmes qui ont ramené les démocrates au pouvoir. Et même, il ne sera plus obligatoire de produire des documents. Le reste sera fait par le système, c’est-à-dire par celui qui contrôle le logiciel de vote électronique, comme le Dominion qui a tant fait parler. Un parti – le Parlement – devient le décideur ultime des procédures et des mécanismes de vote. Autant abolir le cirque électoral, devenu une fiction, un théâtre de quatrième zone avec un vainqueur prédéterminé, une opposition de façade et une exclusion préventive de quiconque veut changer le système.

Pas de quoi être surpris, donc, dans les périphéries de l’empire comme l’Italie livrée à Draghi et aux pouvoirs de facto, si la démocratie et les constitutions se plient à des intérêts et des procédures dont la volonté populaire est expulsée. Ou plutôt, cette volonté est pliée, orientée par la puissance de l’appareil de communication mondial aux mains des super riches. Giano Accame a écrit un livre exemplaire dans les années 1990 : Il potere del denaro svuota la democrazia (Le pouvoir de l’argent vide la démocratie). À ce pouvoir s’est ajouté au XXIe siècle l’immense domaine de la surveillance et de la prédiction de la technologie, que certains appellent algocratie, la puissance des algorithmes, des modèles mathématiques capables de connaître et de déterminer la vie de milliards d’êtres humains.

Les révélations du Time, avec un aplomb renversant, admettent et affirment qu’une alliance d’activistes, de personnalités influentes et de centaines de grandes entreprises a travaillé dans l’ombre pour modifier les mécanismes de procédure et déterminer le résultat des élections. Il y a donc bien eu une conspiration – si vous voulez, une action coordonnée – pour donner la victoire au candidat démocrate. C’est ce que reconnaissent les mêmes personnes qui ont accusé les partisans de cette thèse dans le camp adverse d’être « complotistes ». Dans une déclaration du 2 décembre – il avait encore des comptes Twitter et Facebook – Trump a déclaré : « Nous avons assisté, quelques jours avant les élections, à un effort orchestré pour désigner le vainqueur (il a utilisé le terme oindre) alors que de nombreux États clés étaient encore en train de voter. D’une certaine manière, Trump avait raison, reconnaît le Time, qui revendique fièrement les faits, les qualifiant de « conspiration pour le bien de la nation ». Démocratie à souveraineté limitée, à l’opposé de ce que les fondateurs voulaient, ainsi que tromperie parfaite contre le peuple ex-souverain.

L’admission vient du plus haut niveau : l’élite américaine a travaillé pour diriger les médias, influencer l’opinion publique et changer les règles électorales, mais pour la cause la plus noble de toutes : « sauver la démocratie américaine », prise en otage par un seul homme.

« Des accords confidentiels ont été conclus pour réduire les protestations et coordonner la résistance des CEO [/PDG], les dirigeants des grandes entreprises. C’est le résultat d’une alliance informelle entre des militants de gauche et des géants de l’industrie. Le pacte a été officialisé dans une déclaration conjointe, gardée confidentielle, entre la Chambre de commerce américaine et le syndicat AFL-CIO, publiée le jour des élections. Les deux parties y ont vu une sorte de négociation implicite, inspirée par les protestations massives, parfois destructrices, en faveur de la justice raciale durant l’été (le meurtre d’un homme noir, George Floyd, par un policier blanc), dans laquelle les forces du travail se sont unies aux forces du capital pour maintenir la paix et s’opposer à l’assaut de Donald Trump contre la démocratie ».

Formidable, l’image des super managers « partisans ». Les incidents qui ont mis les États-Unis à sac ont en fait été organisés par les mêmes personnes qui, au coup de sifflet du maître, sont rentrées chez elles pour ne pas déclencher une réaction de l’opinion publique en faveur de Trump.

Le Time confirme que la victoire (artificielle ?) de Biden a été « l’effort extraordinaire dans l’ombre des militants de gauche avec le soutien des grandes entreprises. Ils ont réussi à faire changer les lois électorales et les méthodes de vote de nombreux États. À cette fin, ils ont engagé d’immenses sommes de fonds publics ( !!) et privés. Ils se sont défendus avec succès contre les contestations de vote et la répression des électeurs, ils ont recruté une armée de travailleurs et de volontaires électoraux, ils ont obtenu que des millions de citoyens votent par correspondance », conclut l’hebdomadaire.

Dans les passages suivants de l’article, l’assurance est donnée que tout a été fait pour sauver la démocratie, donnant ainsi implicitement raison aux avocats de Trump et à l’arsenal de preuves présentées par Rudy Giuliani et Jenna Ellis lors des auditions tenues dans au moins cinq États, les plus décisifs, dans lesquels le dépouillement a été paralysé en pleine nuit de scrutins. Le comptage s’est arrêté simultanément et plus d’un millier de témoins sous serment – avec le risque d’une peine de prison s’ils mentaient – ont apporté des preuves de fraude. Toutes les preuves et tous les témoignages sont tombés dans le vide : le système s’est fermé pour se défendre. Un Professeur de droit a dit qu’il ne sert à rien d’avoir raison si personne ne vous donne raison dans un tribunal.

Si cela n’est toujours pas clair, le Time poursuit en exposant les détails de l’opération. « C’est l’histoire, racontée de l’intérieur, de la conspiration pour sauver la démocratie en 2020, basée sur l’accès au fonctionnement interne du groupe (l’alliance entre la rue de gauche, le système public et les hautes sphères économiques et financières), des documents inédits et des entretiens avec des dizaines de personnes impliquées de tout l’éventail politique. C’est l’histoire d’une campagne créative, décisive et sans précédent dont le succès révèle à quel point la nation a frôlé le désastre », assure l’hebdomadaire sur des tons épiques de conquête de l’Ouest.

Enfin, ils justifient le comportement – non dépourvu d’implications délictueuses – des participants au complot, puisque ce sont eux-mêmes qui veulent que l’«histoire secrète » des élections de 2020 soit connue. Le Time écrit : « Même si cela ressemble à un rêve paranoïaque fébrile, une union bien financée de gens puissants, incluant industries et idéologies, a travaillé ensemble en coulisses pour influencer la perception des événements et pour changer les règles et les lois. En dirigeant la couverture médiatique et en contrôlant le flux d’informations, ils ne manipulaient pas l’élection : ils la renforçaient. Ils ont estimé que le public devait comprendre la fragilité du système afin d’assurer la pérennité de la démocratie aux États-Unis ».

Autrement dit, pour défendre la démocratie, ils l’ont falsifiée sans vergogne. L’arrogance de ces messieurs est celle de quelqu’un qui croit avoir définitivement gagné et qui déforme effrontément non seulement les faits, mais aussi le langage.

Nous nous sommes souvent demandé, en regardant un film de James Bond, pourquoi, lorsque le génie du mal du moment – la SPECTRE [organisation criminelle à but terroriste, cf. fr.wikipedia.org/wiki/007_Spectre] ou Goldfinger – réussissait à mettre la main sur le héros sans reproche, il ne s’empressait de lui tirer une balle, au lieu de lui raconter ses plans en détail. La réponse est simple : parce que c’est un film. Toutefois, c’est le reflet d’une réalité, la nécessité pour le pouvoir de sortir de l’ombre, de s’attribuer les mérites d’une victoire et, surtout, de lancer un message, de dire haut et fort qui est responsable et de faire comprendre que toute résistance est non seulement inutile, mais aussi futile. Eux, les éclairés, peuvent se permettre de parler du Great Reset ou d’avouer benoîtement avoir truqué l’élection présidentielle américaine. Nous, si nous disons les mêmes choses, ils nous collent l’étiquette de complotistes et celle, sinistre, en temps de dictature sanitaire, de paranoïaques. A présent que la guerre est gagnée, avec toutes les cartes et tout le pouvoir en main, ils peuvent se permettre de dire, avec un sourire de satisfaction, que Trump avait raison et qu’effectivement une alliance avait été faite entre ceux qui ont organisé des manifestations sanglantes en bloquant des villes, et le haut niveau de pouvoir économique, financier et technologique, voire qu’il y avait un accord confidentiel entre les principaux dirigeants économiques et le syndicat américain le plus puissant contre un candidat à la présidence.

Les hyper-patrons et les dirigeants syndicaux main dans la main. Normal, non ? Ils ont changé les règles électorales et les habitudes de vote, ont récolté des centaines de millions de dollars, ont fait pression sur les institutions et les organes de justice (justice ?), mais seulement pour que l’Empire du Bien triomphe. Ils n’ont pas commis de fraude, mais ont « sauvé la démocratie », ce qui a toujours été le désir le plus ardent des oligarchies, dans une étreinte fraternelle entre les multinationales, les syndicats de travailleurs, Wall Street, la Silicon Valley, Hollywood et même l’Ivy League, le groupe des huit universités américaines (privées) les plus prestigieuses.

Patrons et syndicats, agitateurs professionnels, journaux, cinéma, BigTech, tous ensemble passionnément: la sainte alliance des Bons et des Justes. Ensemble, ils ont changé les lois, conditionné l’information et contrôlé les nouvelles, distribué de l’argent , ce qui, dans le langage des gens simples, veut dire corrompre. C’est ainsi que fonctionne la sainte démocratie. Merci de nous le dire avec vos propres mots, après avoir vaincu l’Empire du Mal niché en vous, la nation au destin manifeste, destinée par Dieu – un Dieu étrange assoiffé de sang et de domination – à conduire le monde sur le chemin du Bien et de la poursuite du bonheur. Merci, Time, de l’avoir publié, noir sur blanc. Merci, Union Soviétique d’Amérique, ou peut-être merci, fascisme immense et arc-en-ciel à l’ombre de la Statue de la Liberté.

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