Perles de Culture n°301 – Echecs et réussites : mon expérience de la Vérité

Anne Brassié reçoit Pierre Magnard pour son ouvrage « Penser c’est rendre grâce ».

Ce grand philosophe explique la déconstruction de la philosophie dans l’université française.

Pierre Magnard, Penser c’est rendre grâce – Editions le Centurion

 

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1 réponse à Perles de Culture n°301 – Echecs et réussites : mon expérience de la Vérité

  1. Pierre Magnard, élève et maître. C’est une voix qui sait capter son auditoire. Ecouter Pierre Magnard, grâce à ses interventions ou aux rares enregistrements de ses cours que se transmettent clandestinement quelques disciples fervents, est toujours un saisissement. L’homme est pourtant discret, et se dévoile peu, préférant laisser le devant de la scène aux hautes figures de son panthéon philosophique. Le long entretien qu’avait publié en 2013 l’excellente maison Les Petits Platons avait permis de mieux connaître ce professeur discret. On ne peut penser à Magnard sans le relier à deux de ses aînés : Pierre Hadot et Lucien Jerphagnon. Tous trois incarnent une hauteur professorale qui semble désormais définitivement inaccessible aux élèves d’aujourd’hui et de demain. Le grand nivellement a fait son ouvrage. La table est bien rase.
    Une vie de philosophe fait-elle un homme sage ? Ceux qui ont eu la chance – et l’honneur – de bénéficier des enseignements du professeur Magnard en savent quelque chose. Et j’en ai reçu d’incontestables témoignages. Quant aux lecteurs, qu’ils se fassent leur opinion en lisant l’essai autobiographique de Pierre Magnard : Penser c’est rendre grâce.

    Au gré d’une vie de lecture et de confrontation patiente avec les grands textes, il nous laisse quelques axiomes pour temps de lutte. « La nécessité n’exerce d’emprise que sur ceux qui se laissent aller. » En pleine société liquide, où la mollesse et l’informe do- minent, Magnard nous invite à une salutaire dureté : « Que l’homme se ressaisisse, qu’il adhère en force à la réalité, qu’il permette à celle-ci de retrouver sa vigueur, qu’il donne aux choses de reconquérir leur âpreté, il aura par communion, par échange, par retour, une vigueur à la mesure de celle du monde, une force à la mesure de la force des choses, et il pourra s’y mesurer.
    Vous pouvez aussi retrouver plus d’information, sommaire, courte biographie sur Livres en Famille : https://www.livresenfamille.fr/theologie-philosophie/19943-pierre-magnard-penser-c-est-rendre-grace.html?aff=MTg6MjI=

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