L’esclavage est une honte pour l’humanité entière. Ce n’est pas un crime inventé par la France (Lettre ouverte à Christiane Taubira).
Par Dr LOUIS MELENNEC
Le présent article a une importance capitale pour les Français comme pour les nations périphériques annexées par la France contre leur gré. La France « hexagonale » a vécu depuis la décolonisation de 1960-1962 sous l’accusation élaborée, mise au point et instrumentalisée par des idéologues de gauche, certains n’ayant fait aucun acte de contrition pour les crimes abominables perpétrés par le marxisme et le communisme. Selon ces individus, quelques uns ignares de bonne foi, mais surtout manipulateurs et menteurs, l’Occident – la France en particulier – sont les inventeurs de ces abominations que sont l’esclavage, le racisme, le colonialisme.
Ils font abstraction, volontairement, des données essentielles du problème. Cette scotomisation a pour effet de précipiter nos pays – la France et la Bretagne -, dans une perpétuelle repentance, et une démoralisation avec tout ce qu’elle a comporté. Et c’est sur ces fondements grossiers qu’on les manipule, depuis des années. Nous allons montrer ci-après que ces analyses mensongères et tronquées de leurs données essentielles, sont criminelles, et que ceux qui en sont les auteurs doivent être recherchés, stigmatisés, jugés :
1 – Le racisme n’est ni Européen, ni français : c’est un phénomène universel.
2 – L’esclavage n’est ni Européen, ni français : il existe depuis les débuts de l’humanité. En particulier, il a été pratiqué par les Africains sur leurs frères de race – ou de culture, comme on voudra -, depuis des millénaires, dans des conditions au minimum aussi atroces qu’ailleurs.
3 – Le colonialisme – c’est à dire la conquête de territoires appartenant aux plus faibles, par les plus forts, les premiers étant soumis, exploités, esclavagisés souvent…– existe depuis que l’homme vit avec ses semblables…
Fait aggravant pour les populations africaines, comme nous allons le voir ci-après, l’esclavage a été pratiqué par les populations en cause à leur initiative, sur les personnes de leur propre culture, et, pour l’essentiel, une fois capturées, transportées par leurs frères sur les côtes, pour être livrées aux trafiquants arabes et européens. Ce « recentrage » capital de la question, n’est ni l’œuvre des politiciens européens, qui ont laissé accuser leurs pays par leur ignorance abyssale de l’histoire du monde et par leur lâcheté, ni des historiens « marxistes » : il est le résultat des recherches et des réflexions de quelques historiens, parmi lesquels nous avons l’honneur de nous classer.
L’humanité, si elle est coupable, L’EST TOUTE ENTIERE. Ces crimes ont été commis par toute le nations qui ont été en situation de s’emparer des plus faibles, pour en tirer profit.
La culpabilisation unilatérale et exclusive de l’Europe et de l’occident est TERMINEE : chacun doit battre sa coulpe, en premier lieu les arabes, en second lieu les peuples africains, en troisième lieu les Turcs.
Nous allons voir aussi, fait CAPITAL, que l’abolition de l’esclavage et de la colonisation s’est faite par l’Occident, EN AUCUN CAS PAR LES PAYS ARABES NI PAR LES PAYS AFRICAINS, dont certains continuent ces pratiques dégradantes sur une très grande échelle.
Dans la phase actuelle, il s’agit, pour les gens au pouvoir, DE CULPABILISER NOTRE POPULATION, ET DE LA MANIPULER. Lorsque ce régime s’effondrera, ce sera un crime de plus à lui imputé, mais sans aucune pitié.
Si vous ne voulez pas mourir imbécile, et continuer à vous laisser accuser par des criminels beaucoup plus coupables que vous, il est impératif d’écouter les vidéos enregistrées sur le thème de l’esclavage, en particulier : « La vérité sur l’esclavage arabo-musulman.» de Tidiane N’DIAYE. Ce chercheur sénégalais, d’une honnêteté remarquable, fait partie des gens que la presse bien pensante étouffe.
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L’esclavage fut le trafic d’êtres humains le plus partagé dans l’histoire bouleversée, tumultueuse et sanglante de l’humanité.
Depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Aucun peuple n’y a échappé, aucune civilisation !
Un esclavage passé sous silence et censuré dans les manuels d’Histoire, les Collèges et Lycées, les Musées mémoriaux, les centres de documentation, les thèse universitaires, les recherches historiques, les publications….Mais des sources conservées dans les Centres d’Archive !
Au nom de la à la repentance, de la bien-pensance , de la culpabilité historique, la culture de l’excuse, les lois mémorielles, de l’indigénisme ,de l’anticolonialisme et l’anti-discrimination.
Quand l’Algérie était appelée BARBARIE.
Les 313 esclaves français rachetés à Alger par les religieux font une procession dans les rues de Paris les 17, 18 et 19 octobre 1785. Michel Poitevin, le plus âgé, 80 ans, a passé 30 ans en esclavage. La source est une gazette intitulée « le Courier de l’Europe » n°31 du 1° novembre 1785. Une recherche minutieuse prouverait que des centaines de milliers de Français ont été réduits en esclavage dans les Etats d’Afrique du nord au XVIII° siècle (et avant…)
L’ordre des Mathurins cité dans cet article est en réalité celui de la Très Sainte Trinité et de la rédemption des captifs, fondé en 1193 par St Jean de Matha. Un vestige est visible devant La Sorbonne. Ce sont les Pierres qui parlent le mieux de la Réelle Histoire.
La traite oubliée des esclaves blancs en Afrique du Nord.
Dans sa chronique, l’historien Samuel Touron évoque un pan de l’histoire peu étudié : la traite des esclaves blancs en Barbarie qui concerna entre 1,3 millions et 2,5 millions de personnes dont une partie du Sud de la France, l’actuelle Provence et le Languedoc.
Victor Hugo dans Ruy Blas créait le diabolique et manipulateur Don Salluste, odieux personnage qui, afin de retrouver les bonnes grâces de la monarchie espagnole n’hésite pas à faire livrer aux Barbaresques son neveu Don César. Cette pièce, qui entra dans la culture populaire avec le film de Gérard Oury, La Folie des grandeurs, où le génial Louis de Funès incarne l’affreux Don Salluste rendant la réplique à un fringant Ruy Blas joué par Yves Montand, montrait pour la première fois au cinéma un épisode très peu étudié par les historiens et largement méconnu en France : la traite des esclaves blancs en Barbarie.
Les Ottomans contrôlent l’Afrique du Nord
Qu’est-ce que la Barbarie ? La Barbarie désigne jusqu’au XIXe siècle la côte nord-africaine s’étendant du Maroc à la Tripolitaine c’est-à-dire l’actuelle Libye. Ces terres ne connaissent pas de pouvoir central fort ni de système politique organisé autour d’une structure étatique. À partir du XIVe siècle, les Ottomans prennent le contrôle de l’Afrique du Nord et s’imposent en maîtres sur la région. Ils n’y exercent néanmoins qu’un pouvoir lointain laissant à des chefs locaux l’essentiel des fonctions régaliennes. L’affrontement entre mondes chrétien et musulman, caractérisés par l’ensemble des croisades menées entre le XIe et le XIIIe siècle se poursuit largement à compter du XIVe siècle au travers de l’expansion de l’Empire Ottoman, étant donné que la Reconquista a stoppé puis réduit l’expansion arabo-musulmane sur l’Espagne, le Portugal et la moitié Sud de la France. À partir de ce moment charnière, deux événements conjoints vont expliquer l’âge d’or de la traite des esclaves blancs au Maghreb.
De 400 000 et 800 000 personnes quittent l’Espagne
D’abord en 1492, la chute de Boabdil, émir de Grenade, entraîne le début du reflux massif des Morisques vivant en Espagne vers l’Afrique du Nord, notamment en raison du décret de 1502 qui fait de l’ensemble des sujets espagnols, des catholiques. En 1609, le roi Philippe III d’Espagne prend un décret promulguant l’expulsion des Morisques. Ils furent entre 400 000 et 800 000 à quitter la péninsule ibérique la plupart vivant en Aragon (20 % de la population totale) et dans la région de Valence (40 % de la population totale). Une fois au Maghreb ils furent massacrés par les populations locales qui voyaient en eux des chrétiens et, qui plus est, des renégats. Ceux qui survécurent vinrent gonfler les rangs des pirates barbaresques, notamment au sein de la République de Salé où des morisques originaires du village d’Hornachos en Estrémadure ont fondé une république corsaire.
Dar-el-Islam, Dar-al-Ahd, Dar-al-Harb
En parallèle, à compter du XIVe siècle, les Ottomans mettent la main sur l’Afrique du Nord. Ils annexent également à la même période les terres allant jusqu’au Yémen au sud-est et dominent les Balkans depuis la chute de Constantinople en 1453. L’Empire Ottoman est alors à son apogée.
En Islam, le monde se divise en trois catégories: le Dar-al-Islam, « territoire de l’Islam » ; le Dar-al-Ahd, « territoire de l’alliance », rassemblant les États ayant fait alliance avec les pays musulmans et le Dar-al-Harb désignant le « territoire de la guerre », où il faut combattre les infidèles, principalement les chrétiens. L’objectif de chaque souverain étant d’unifier l’ensemble de ces territoires sous le Dar-al-Islam. Cette conception de l’organisation du monde combiné à l’expansion d’une grande puissance musulmane ainsi qu’à l’analyse de la situation que nous avons faites en Afrique du Nord et dans la péninsule ibérique nous permet de comprendre les raisons qui expliquent le développement de la traite des esclaves blancs en Barbarie.
Ainsi, musulmans et chrétiens s’affrontent tant sur terre que sur mer. Sur terre, la situation est contrastée nous l’avons vu, les Ottomans sont, certes, aux portes de Vienne mais les Morisques viennent d’être chassés de la péninsule ibérique. Sur mer, la bataille de Lépante est remportée par la coalition chrétienne face aux troupes ottomanes en 1571. Cependant, les musulmans ne peuvent se résoudre à laisser la domination des mers aux chrétiens. La traite des esclaves s’impose alors comme une solution de choix pour les Ottomans.
Le Languedoc et la Provence sont notamment victimes de ces raids incessants depuis le début de l’an 1000.
En effet, les Barbaresques pratiquent la traite des esclaves depuis l’Antiquité, la région de Béjaïa en Kabylie est alors connu comme étant le grand repère des Barbaresques. En effet, Béjaïa est proche d’Alger où se trouve le plus important marché aux esclaves du monde musulman. Le Languedoc et la Provence sont notamment victimes de ces raids incessants depuis le début de l’an 1000. Les villes côtières languedociennes et provençales se sont construites en hauteur afin de dominer la mer et de pouvoir faire face aux incursions, au pillage et au vol des hommes, des femmes et des enfants. Les Maures s’installent notamment dans le massif du même nom et sont à l’origine du nom de plusieurs localités dont Ramatuelle (Rahmatu-Allah) signifiant miséricorde divine ou encore Saint-Pierre d’Almanarre (Al-Manar signifant le phare). Jusqu’au XVIIIe siècle, les Languedociens et les Provençaux vivent avec la menace des incursions barbaresques de même que l’ensemble des résidents du pourtour du nord de la Méditerranée occidentale. Les Ottomans exploitèrent par la suite cette longue tradition en donnant davantage de moyens aux Barbaresques, notamment en les équipant en navires.
Des raids jusqu’à Reykjavik, en Islande
Redoutables corsaires, les Barbaresques dominèrent les mers entre le XVIe et le XVIIIe siècle : ils pillaient et attaquaient tous les navires chrétiens qu’ils croisaient en Méditerranée et en Atlantique et menèrent des raids jusqu’à Reykjavik, en Islande. Durant cette période, la violence des Barbaresques était telle que les terres comprises entre Venise et Malaga connurent un exode généralisé vers leurs arrières-pays. Certains villages disparurent car l’ensemble de la population fut déportée et réduite en esclavage. Le 20 juin 1631, le village irlandais de Baltimore est, par exemple, entièrement vidé de ses habitants. En Islande, entre 400 et 900 personnes sont prises puis vendues à Alger en 1627. Une question se pose alors : que deviennent ces esclaves ?
Esclaves vendus sur les marchés d’Alger, Tripoli, Tunis…
La plupart d’entre-eux sont vendus sur les marchés d’Alger, de Tripoli ou de Tunis au côté notamment des esclaves noirs notamment en Libye. Les hommes d’un statut social peu élevé sont vendus à des propriétaires où ils travaillent comme serviteurs ou dans des exploitations agricoles et fermières, d’autres sont vendus comme galériens où ils rament toute leur vie durant dans les galères barbaresques ou ottomanes. Les femmes sont vendues comme domestiques ou pour alimenter les harems qui étaient entièrement composés de femmes européennes ou subsahariennes.
En effet, il est interdit en islam d’asservir à des pratiques sexuelles ou divertissantes une femme musulmane. Le rôle des plus séduisantes d’entre-elles est de fournir des successeurs au sultan. Les esclaves les plus riches ou les plus influents étaient, eux, conservés pour rançon. Parmi les esclaves célèbres des Barbaresques notons l’auteur espagnol Miguel de Cervantès vendu comme esclave à Alger en 1575 à la suite de la bataille de Lépante et racheté par l’Espagne en 1580. Enfin, les jeunes garçons étaient convertis à l’islam et étaient éduqués pour devenir des janissaires c’est-à-dire des combattants dans un corps spécial au service de l’Empire Ottoman. Les jeunes filles, elles, rejoignaient le harem.
Les Américains donnaient 20 % de leur budget pour que leurs navires ne soient pas rançonnés
Peu d’historiens se sont intéressés à la traite des esclaves blancs en Barbarie notamment à son poids démographique et économique, il est pourtant considérable. Sur une période allant de 1 500 à 1 800 on estime le nombre de personnes réduites en esclavage entre 1,3 et 2,5 millions de personnes. Le poids économique est délicat à calculer mais, à titre d’exemple, le gouvernement américain allouait 20 % de son budget aux Barbaresques afin que leurs navires marchands ne soient pas rançonnés.
Au début du XIXe siècle, les puissances européennes s’unirent pour mettre un terme à l’esclavage des Blancs en Afrique du Nord. Dès le Congrès de Vienne de 1815, les bases sont posées « pour l’abolition de l’esclavage des blancs aussi bien que des noirs en Afrique », selon les mots de l’Amiral Sidney Smith de la Royal Navy. En 1830, la conquête d’Alger par la France mit un terme définitif à la traite des esclaves en Afrique du nord et au règne des Barbaresques.
Bibliographie sur un sujet toujours tabou :
Samuel Touron, « La traite oubliée des esclaves blancs en Afrique du Nord» https://dis-leur.fr/histoire-la-traite-oubliee-des-esclaves-blancs-en-afrique-du-nord/
Gilles Milton, « Captifs en Barbarie » Petite Bibliothèque Payot, 2008
Malek Chebel, « L’esclavage en terre d’Islam » Pluriel, 2010
Robert C. Davis, « Esclaves Chrétiens, Maîtres Musulmans. 1500-1800 » Cahors, Éditions Jacqueline Chambon, 2006