« Nous périssons faute d’émerveillement mais non faute de merveilles. » Chesterton
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Les ambassades d’un diplomate lucide
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Ce fut une des émissions les plus passionnantes qu’il me fut donné d’écouter, un dialogue où chacun s’enrichissait progressivement, non seulement Anne et son intervenant, mais aussi, chacun des auditeurs.
Ce diplomate dans l’âme sut exprimer à petites touches une leçon de vie de haute morale, quasi stoïcienne, c’est-à-dire de retenue et de lucidité. Désabusé pourraient penser certains ? Oui, mais à condition d’en préciser le sens : désabusé, comme protégé des abus, spécifiquement ceux de l’activisme des naïfs péremptoires, sortes de pantins pseudo-prométhéens, oscillant entre les brûlures icariennes et les noyades narcissiques.
J’ai particulièrement apprécié son approche du monde juif, pleine de subtilité et d’interrogations, nourrie des citations des grands hommes qui ont guidé Israël dans les temps contemporains, peuple élu dont chacune des individualités peut se croire dirigé vers un destin messianique, jusqu’à ce que le monde, dans sa pesanteur, l’oblige à rester sur la terre dont nous sommes issus et où nous retournerons.
Je ne peux m’empêcher, à cette occasion, de repenser à ce très beau message d’amitié entre Laurent et Justin, les héros de La Chronique des Pasquier, de Georges Duhamel, lorsque Justin découvre enfin qu’il ne peut être le Messie, ce qui nourrit sa sensibilité exacerbée. Bien sûr, cela n’est qu’une approche parmi d’autres, destinée à réfléchir, sans crainte d’éventuellement déplaire, mais sans volonté aucune de blesser quiconque (pour reprendre la belle formule de ce diplomate).
Une émission adamantine, dont les feux irradiaient à chaque phrase nouvelle.