“Nous périssons faute d’émerveillement mais non faute de merveilles.” Chesterton
Recherche
-
Articles récents
Archives
Catégories
- A propos (72)
- Agenda (313)
- Chroniques Inactuelles (36)
- la bibliothèque de CL (3)
- Les émissions d'Anne Brassié (78)
- Littérature (14)
- Livres choisis (22)
- Musique (7)
- Promenons nous dans les arts (1)
- Retour au réel (37)
- Sur les cimaises (7)
- Sur les écrans (110)
- Sur les planches (3)
- Textes lus à Radio-Courtoisie (3)
- TV Libertes (39)
- Versailles Mon Amour (24)
Commentaires récents
- Gilles Leboucq dans Perles de Culture n°275 – Le dieu Blanc est mort à Diên Biên Phu
- Castille dans Le miracle de Noël
- FLANDRE dans Perles de Culture n°275 – Le dieu Blanc est mort à Diên Biên Phu
- Hélène Charrier dans Perles de Culture n°275 – Le dieu Blanc est mort à Diên Biên Phu
- BONNEROT dans Église : la grande confusion
Abonnement
Liens
Les conséquences du 21 Janvier 1793 selon Camus
Le 21 janvier, avec le meurtre du Roi-prêtre, s’achève ce qu’on a appelé significativement la passion de Louis XVI. Certes, c’est un répugnant scandale d’avoir présenté, comme un grand moment de notre histoire, l’assassinat public d’un homme faible et bon. Cet échafaud ne marque pas un sommet, il s’en faut. Il reste au moins que, par ses attendus et ses conséquences, le jugement du roi est à la charnière de notre histoire contemporaine. Il symbolise la désacralisation de cette histoire et la désincarnation du Dieu Chrétien. Dieu, jusqu’ici, se mêlait à l’histoire par les Rois. Mais on tue son représentant historique, il n’y a plus de roi. Il n’y a donc plus qu’une apparence de Dieu relégué dans le ciel des principes.
Albert Camus
Ce contenu a été publié dans Agenda. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.