Nouveaux habits liturgiques de Notre Dame de Paris : laid, inapproprié et grotesque !

Trouvé chez Tribune chrétienne :

Personne, mais vraiment personne, ne pourrait objectivement et en toute bonne foi affirmer que ces habits honorent le Seigneur ou le lieu saint.

Les récentes photos des nouveaux habits liturgiques portés lors de la messe à Notre-Dame de Paris, dessinés par Jean-Charles de Castelbajac, ont secoué les fidèles et les observateurs de bonne foi de l’Église catholique. Ce qui devrait être un moment de gloire et de révérence devant Dieu, s’est transformé en une scène de confusion visuelle au plus haut du mauvais goût.

Les vêtements liturgiques, qui sont censés honorer le Seigneur dans toute leur majesté, semblent aujourd’hui relégués à une mode éphémère, bien loin de la symbolique et de la beauté qui devraient les caractériser, on croit à une farce !

Le rôle des habits liturgiques est fondamental dans la liturgie

Ils ne sont pas de simples habits, mais des symboles visibles de la gloire de Dieu. Leurs couleurs, leur forme, leur symbolisme, tout doit refléter la dignité et la grandeur de ce qui se passe à l’autel. Les habits des prêtres rappellent aux fidèles que le Saint Sacrifice de la Messe est un acte sacré, transcendant le monde matériel. Leurs origines remontent aux premiers siècles de l’Église, où les vêtements étaient choisis non pour leur confort ou leur mode, mais pour leur capacité à rappeler le sacré. De la chasuble médiévale aux habits pontificaux ornés, chaque élément était un acte de dévotion. Ces vêtements étaient faits pour nous élever, non pour nous détourner du but ultime de la liturgie : honorer Dieu.

Cependant, l’initiative récente de Castelbajac dans la cathédrale de Notre-Dame semble défier cette tradition en imposant des créations qui, loin de magnifier l’essence de la messe, semblent plutôt vouloir jouer avec l’image du sacré, le réduire à une mode contemporaine. Avec des couleurs vives, des motifs abstraits et un design qui fait davantage penser à une pièce de théâtre ou à un défilé de mode qu’à une robe sacerdotale, ces habits semblent prôner l’esthétique du moment au détriment de la sacralité du rituel.

Le plus choquant dans cette affaire réside dans l’absence d’harmonie et de beauté véritable. Comment peut-on parler d’harmonie ou de beauté lorsque ces vêtements ne sont, au mieux, que laideur et grossièreté dans le choix des formes, des couleurs et des motifs ? Les lignes et les teintes criardes de ces habits ne transmettent aucune notion de sacré ; au contraire, elles attirent l’attention sur elles-mêmes, brisant la douceur et la profondeur que l’on attend d’un vêtement liturgique.

Ce qui ressemble plus au dessin au feutre d’un enfant de 3 ans n’est ni l’expression de la grandeur de Dieu, ni l’élévation de l’âme vers le Ciel. Ils sont, en vérité, une défiguration du sacré, une erreur de jugement manifeste. Dire que ces vêtements sont beaux ou harmonieux relève d’un mensonge flagrant, d’une négation de l’évidence. Personne, mais vraiment personne, ne pourrait objectivement affirmer que ces habits honorent le Seigneur ou le lieu saint.

Le danger ici est immense. Il ne s’agit pas seulement de mauvais goût, mais d’une tentative subtile de faire accepter une idée par la négation de l’évidence. En forçant cette vision du liturgique, on impose une conception qui éloigne le culte de la majesté divine. Cela revient à minimiser la dignité de la liturgie et de ses rites sacrés. Les fidèles, choqués par cette vulgarisation du sacré, ne peuvent que se demander où sont passées l’harmonie, la beauté et la gravité que l’on attend d’un lieu tel que Notre-Dame de Paris.

Il n’est pas question ici de refuser le progrès ou d’embrasser un passé figé, mais de préserver l’essence même du sacré. La liturgie et les objets qui y sont associés doivent toujours viser à rendre gloire à Dieu. Comment des vêtements aussi laids et incongrus pourraient-ils jamais être considérés comme un hommage véritable à la gloire de Dieu ? Tout comme le mobilier liturgique, ces vêtements sont censés refléter la beauté du ciel, la pureté de l’âme en prière, et non l’imposition d’une mode passagère qui, dans son arrogance, oublie le cœur même de la foi chrétienne.

L’Église se doit de respecter une dignité et une beauté liturgiques qui honorent Dieu et édifient les âmes. Ces nouveaux vêtements liturgiques, loin de répondre à cet appel, marquent une nouvelle étape dans la banalisation du sacré, au profit de l’éphémère et de la superficialité. Il est plus que temps de revenir à une approche respectueuse, humble et véritablement belle du culte divin, une approche qui, sans nier l’évolution, ne sacrifie pas la grandeur et la dignité de Dieu sur l’autel du mauvais goût.

Commentaire d’Anne Brassié

Pour une fois je ne suis pas seule à râler dans mon coin. Pauvre Notre Dame qui a été bien curieusement « honorée » par des évêques bariolés comme des Papageno de Mozart, un archevêque lui aux couleurs de Google dans une chappe qui surprend par ses tons violents et son graphisme de Lego. 2000 vêtements pour 700 célébrants et en arriver là alors que l’église vend à tour de bras, ses terrains, ses couvents et ses églises. On aurait trouvé des merveilles dans le chasublier de Notre Dame. Merci Monseigneur de choisir des artistes hors du cercle des fidèles catholiques, comme vous le revendiquez de façon provocatrice. Il ne faut pas s’étonner si certains aspect du sacré leur échappent. Les improvisations à l’orgue ont été d’une vanité à tout casser et d’abord nos oreilles ; les lumières beaucoup trop fortes, on m’a signalé que des leds avaient été choisis, ce qui rendait cet éclairage violent et froid donnant à Notre Dame une atmosphère de temple protestant ou de salle d’opération ; des bannières pour s’attirer les bonnes grâces des tradis mais toutes uniformisés et modernes à souhait c’est-à-dire sans beauté. Aucune bannière ne ressemble à une autre normalement car elle est l’œuvre d’une brodeuse, elle raconte la vie d’un saint ou d’une paroisse. Et puis cette assistance, au premier rang, d’élites non reconnues par les français, ou plutôt connues pour mettre des bâtons dans les roues des catholiques, élites, pour beaucoup, franc-maçonnes alors que ce sont les artisans et les pompiers qui auraient du être mis à l’honneur.

Enfin la pauvre couronne d’épines enserrée dans une sphère qui évoque davantage les religions aztèques ou moyen-orientales.

Et pour couronner le tout, le sourire du vainqueur qui se vante d’avoir reconstruit la cathédrale. Heureusement cet incendie dont on n’a pas prouvé cinq ans plus tard qu’il n’était pas criminel, a épargné la Croix d’Or, le grand autel et la Vierge au pilier. Merci Mon Dieu.
Anne Brassié

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