Unique roman inédit jusqu’à aujourd’hui d’un grand écrivain, Le voyage de Sébastien est une plongée dans la France de l’immédiat après guerre, chez les maîtres du moment,anciens résistants ftp. L’auteur, diplomate à la plume très élégante, annonce prophétiquement la montée du matérialisme, le pouvoir totalitaire des grands patrons de sociétés et le refus de la vie qui déjà s’annonçait. Un roman noir, très noir avec quelques lueurs chrétiennes exactement à l’image du tableau sur la couverture, peint par la veuve de l’écrivain, Marie Magdeleine del Perugia. Du même auteur trois autres grands livres, deux biographies, Céline et Louis XV, et un essai sur la transmission du pouvoir dans les sociétés traditionnelle au Rwanda.
Se procurer l’ouvrage : Paul del Perugia, Le voyage de Sébastien, préface d’Anne Brassié, éd. Via Romana
Opération Venner
Le coup de main, de maître, que Dominique Venner vient de réussir magistralement, avec raison, passion, précision, panache et efficacité, allège quelque peu la tristesse de voir disparaître un camarade de combat, respectable par son action comme par sa réflexion.
Un coup de commando, dont le but est exactement ciblé puisqu’il s’agit de sauver les valeurs et l’identité de la patrie française et européenne en réveillant les consciences face aux dangers mortels représentés par l’immigration afro-maghrébine encouragée depuis 40 ans par les adeptes de l’universalisme qu’ils soient marxistes, capitalistes ou chrétiens.
Une préparation parfaite où le secret est gardé jusqu’au bout, Dominique Venner déjeunant avec ses très proches amis quelques heures avant son geste et leur donnant même rendez-vous pour la fin de l’après midi autour des micros de Radio Courtoisie. Ainsi rien ne pouvait venir contrarier sa détermination et ses dernières heures soulignaient sa fidélité à ses compagnons de luttes.
Une exécution rigoureuse où l’impact se trouve amplifié par le symbole ancestrale du sacrifice devant l’autel, rappelant tant les rites païens que la passion chrétienne, « Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime ».
Un geste final de légende où l’arme de la renaissance ne recèle qu’une seule cartouche, qu’une seule balle, car la main qui la tient est ferme.
Dominique Venner a donné une leçon de courage et d’abnégation comme les occidentaux n’ont plus l’habitude de vivre, englués qu’ils sont dans l’individualisme et le matérialisme.
Mais aura-t-il fait oublier Brassens fredonnant avec un regret dans la voix, « Mourir pour des idées d’accord, mais de mort lente ! » ?
Pierre Lours