Sur les écrans La nouvelle femme

Deux jeunes femmes se rencontrent à Rome, une cocotte parisienne qui doit cacher sa petite fille handicapée qu’ elle avait confiée à sa mère et Maria Montessori, la célèbre pédagogue italienne qui ne peut , elle non plus, s’occuper de son fils placé en nourrice à la campagne. Elle ne veut pas se marier avec le père qui finit par en épouser une autre. « Qu’ il est difficile d’être une femme libérée… » Il faut dire que la vie est dure en 1900 pour une femme médecin qui a du lutter pour l’être et qui n’est pas payée pour son formidable travail à l’institut qui accueille des enfants déficients. L’une confie sa fille à l’autre et le miracle s’opère,  la petite fille s’épanouit tout simplement car Maria  l’aime. »Celui qui sait lire vient m’embrasser »  a t elle écrit au tableau. Et la petite Tina vient l’embrasser. Les enfants de l’institut sont tous extrêmement émouvants . Ce qu’ il y a d’étonnant en 2024, dans ce film  très féministe  c’est le rappel de l’essence d’une vie de femme, aimer les enfants, les siens et ceux qui lui sont confiés. En ces temps d’avortement inscrit dans le marbre, ce rappel fait du bien. Les actrices Leila Bekhti et Jasmine Trinca sont merveilleuses et très émouvantes. Un petit bémol dans le message Montessori qui veut appliquer sa méthode à tous les enfants pour les délivrer de l’esclavage de l’enseignement traditionnel…..On a vu les sinistres résultats de la méthode globale d’apprentissage de la lecture inventée au départ pour les enfants en difficulté quand on l’a imposé à tous les enfants. Chaque groupe d’enfants doit bénéficier de méthodes appropriées sans généralisation nuisible. La très fine réalisatrice , Léa Todorov , révèle ce que certains ne comprennent pas bien, le seul malheur est de ne pas aimer jusqu’à s’engager et de ne pas être aimé.

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