Caroline Parmentier a vu pour nous…Moi je n’ai pas eu le courage !
Une horreur
Ignoble, malsain, sordide, stupide et néanmoins d’une totale prétention. Un supplice de laideur et de mauvais goût. Si vous voulez mesurer le gouffre qui oppose les critiques de cinéma parisiens puants et snobs, prétendument intellos, aux spectateurs normaux, lisez l’avalanche de louanges artificielles criant au miracle et au « sublime déjanté » que la presse, quasiment sans aucune exception, a déversée sur cette immondice et lisez les commentaires atterrés des amateurs de cinéma lambdas. Instructif.
Ne cherchez pas de scénario, il n’y en a pas. Les dialogues se résument à des hurlements surjoués, des borborygmes ou des baragouinements. En patois ch’tis pour les gens du peuple présentés comme des bêtes dégénérées qui se livrent au cannibalisme : plusieurs scènes sont à vomir comme celle où des enfants farfouillent dans une marmite de sang humain, d’où émergent des oreilles, des doigts tandis que leur mère leur propose un pied ensanglanté (c’est censé être désopilant).