Guilhem de Tarlé nous déconseille fermement La dégustation…

Voila une excellente critique cinématographique de notre ami Guilhem de Tarlé sur son blog Je ciné mate.

A l’affiche : La Dégustation,  un film français d’Ivan Calbérac, avec Isabelle Carré (Hortense), Bernard Campan (Jacques), Mounir Amamra (Steve), Éric Viellard (Guillaume), adapté de la pièce de théâtre éponyme d’Ivan Calbérac (2019).

« On conte que j’eus
La tétée au
Jus d’octobre »
G. Brassens

La Dégustation… Si côté médiocrité des films, on déguste, côté actrices, je suis gâté ! Après Fanny Ardant, le top, Sara Giraudeau et aujourd’hui Isabelle Carré…

Voilà ce que je m’apprêtais à écrire avant de voir ce film que, malheureusement, j’ai vu !

Certes, la bande annonce n’annonçait pas une merveille, mais je me réjouissais quand même de jouer à l’œnologue et même de m’enivrer au fond d’une cave en jolie compagnie.

J’ai été servi, car de cette dégustation je ne retiendrai que le crachoir pour cracher mon venin contre la dégustation-escroquerie d’un film qui, sous couvert de comédie romantique, fait la promotion de la PMA… Et encore, réjouissons-nous, il s’agit d’une jeune femme que la vie sentimentale laisse précisément seule alors qu’elle est en mal d’enfant.

Oui, il y a escroquerie car rien dans la bande annonce, ni dans ce que j’ai pu en lire, ne m’a laissé deviner ce détournement de dégustation.

Désolé, Isabelle, si l’enfant est sujet de droit, il n’y a pas de « droit à l’enfant », et je ne peux qu’appeler à boycotter ce film.

En outre, qu’en dire de plus ?
La case « diversité » a bien été cochée, et on frise le blasphème (mais contre la religion catholique tout est permis) avec le vin de messe, dont on oublie d’ailleurs qu’à ma connaissance il est blanc.

Encore un film à oublier, et Isabelle Carré avec.

« Ami, remplis mon verre… » (J. Brel)