Lu sur Nouvelles de France :
« Excuses nippones pour l’exposition Murakami ». Elle est touchante, l’histoire du jour signée Régis Arnaud, correspondant du Figaro à Tokyo, parue samedi dernier dans le quotidien libéral. On y apprend que le standard de l’ambassade de France à Tokyo reçoit des « appels téléphoniques répétés » de Japonais pour dire en substance « Nous sommes désolés de vous avoir causé tant d’ennuis ». Ces « excuses spontanées présentées à notre pays » font suite au bruit suscité par l’expo Murakami à Versailles, largement amplifié par la distance. « L’exposition Murakami à Versailles déclenche un scandale » titrait ainsi une récente dépêche de l’agence Kyodo… Si seulement ! « C’est vrai que les médias étrangers, allemands et japonais notamment, mais aussi danois ou sud-américains se sont davantage intéressés à notre action que les médias nationaux d’où peut-être cette amplification » explique un membre du collectif « Sauvegarde du Château de Versailles » qui a lancé le site « Versailles mon amour » et organisé il y a quinze jours une exposition parodiant « l’art comptant pour rien » devant les grilles du Château. Au total, plus de 12 000 signatures ont été réunies contre la présence des réalisations de Murakami au Château.