« Nous périssons faute d’émerveillement mais non faute de merveilles. » Chesterton
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« La nostra vita » est un très bon film qui montre bien l’Italie d’aujourd’hui, malgré des petites invraisemblances (ou arrangements) de scénario pour permettre au réalisateur d’aborder de nombreux sujets autour du drame initial de la mort d’une maman en couche dans une famille qui peut faire quelque peu atypique aujourd’hui car le jeune couple très uni attend son troisième enfant.
Très bonne présentation du monde véreux du bâtiment autour du héros, contre-maître sur un chantier au départ de l’histoire (et cela peut nous éclairer sur beaucoup de choses y compris en France), et de l’emploi des travailleurs clandestins ou de type maffieux (sans protection sociale, sans respect des horaires, sans impôts et tout billet en cash!). Bonne présentation de l’Italie d’aujourd’hui où les populations étrangères sont de plus en plus nombreux (ex-prostituée sénégalaise qui fait sa vie avec un Italien invalide ayant travaillé au noir et qui sans pension vit de + ou – « petits » trafics, moitié maquereau moitié revendeur de drogues , une Roumaine tenant une petit restaurant sur une plage, etc).
Dommage que le film ait été un peu tourné version téléfilm et qu’il y ait le « petit 1/4 syndical de scènes de Q ». qui n’apporte rien.
Tous les acteurs sont excellents chacun dans leur genre.
Certes l’accompagnement du deuil n’est pas fait avec un Padre comme au bon vieux temps (et la scène de la cérémonie religieuse n’est pas extraordinaire, mais au moins il y a un curé présent!). L’on sent néanmoins que le déclic n’est pas loin.
Bref un film comme seul les Italiens savent faire, entre peinture de moeurs, tendresse , burlesque, drame et romanesque, et qu’il faut aller voir sans aucun doute.