« Nous périssons faute d’émerveillement mais non faute de merveilles. » Chesterton
Recherche
-
Articles récents
Archives
Catégories
- A propos (72)
- Agenda (543)
- Chroniques Inactuelles (108)
- Écoutez et lisez (6)
- poésie sacrée (1)
- la bibliothèque de CL (3)
- Légende dorée (10)
- Les émissions d'Anne Brassié (237)
- Littérature (21)
- Livres choisis (26)
- Musique (8)
- Promenons nous dans les arts (5)
- Retour au réel (56)
- Sur les cimaises (7)
- Sur les écrans (146)
- Sur les planches (6)
- Textes lus à Radio-Courtoisie (3)
- TV Libertes (197)
- Versailles Mon Amour (24)
Commentaires récents
- VANBEVEREN STEPHANE dans Foin de l’ordre architectural, de la beauté et du passé !!!
- Mainguy dans Un peu prévisible, leur fiesta ?
- Mainguy dans Mgr Viganò : procès pénal extrajudiciaire pour crime de schisme
- Marc-M. dans Et la liberté de penser, quand l’inscrit-on dans le marbre ?
- VANBEVEREN STEPHANE dans Sur les écrans La Ferme des Bertrand
-
Abonnez-vous à notre newsletter
Liens
Sur les écrans Mademoiselle de Joncquières
Ce contenu a été publié dans Agenda. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.
A l’affiche, Mademoiselle de Joncquières, un film d’Emmanuel Mouret, avec Cécile de France (Mme de La Pommeraye), Edouard Baer (le marquis des Arcis), Alice Isaaz (Mademoiselle de Joncquières),
adapté de Jacques le Fataliste, de Diderot.
Vengeance, VENGEANCE, VENGEANCE… j’aime à rappeler cette fureur du Capitaine Haddock dans Le crabe aux pinces d’or.
La vengeance dit-on est un plat qui se mange froid, et Mme de la Pommeraye s’en délecte avec l’élégance du 18ème siècle dans le conte du « mariage saugrenu » que l’hôtesse nous rapporte au hasard d’un gite où Jacques et son maître avaient la nuit à passer.
A vrai dire, je partage le sentiment du valet sur cette « diable de femme ! Lucifer n’est pas pire » qui, sous le couvert très actuel du « Balance ton porc », assouvit en réalité un orgueil bafoué (« Cette merveilleuse Madame de La Pommeraye s’est donc faite comme une d’entre nous… ») et sa jalousie de n’être pas autant aimée que Mademoiselle de Joncquières, pour laquelle elle éprouve le plus grand mépris : « Qui êtes-vous ? Que vous dois-je ? A quoi tient-il que je ne vous renvoie à votre tripot ? Si ce que l’on vous offre est trop pour vous, c’est trop peu pour moi ».
C’est ce « mariage singulier » qu’Emmanuel Mouret nous restitue en images magnifiques et avec les dialogues mêmes de Diderot… à voir absolument, et à faire voir aux collégiens et lycéens qui ont « le siècle des Lumières » au programme…
Une seule question : d’où vient ce nom de Joncquières que je n’ai pas retrouvé dans le roman où l’on lit pourtant bien ceux de La Pommeraye et du marquis des Arcis, tandis que la mère et la fille s’appelaient Duquênoi, qui tenaient leur commerce sous le nom de Mme et Mlle d’Aisnon ?