Il existe un domaine où les compétences de la république sont insondables : la mauvaise foi !
Nous ne pouvons pas dire qu’elle n’ait pas la foi puisqu’elle ne veut croire qu’ en elle et se sait en danger d’illégitimité face à tout ce qui la domine. Donc, elle n’a aucune excuse car elle sait, elle connaît l’existence de Dieu et veut se mesurer à lui (apothéose avec le mariage de personnes de même sexe).
Elle élimine tout ce qui pourrait élever au- dessus d’elle. Tout ce qui n’est pas « République » ou jouant pour ces intérêts de domination universelle n’est qu’obscurantisme et doit disparaître.
Seulement la voilà prise à son propre piège, autiste par nature, elle étouffe dans ses incohérences et son péché d’orgueil viscéral et monstrueux.
La république appelle au secours, elle se meurt d’asphyxie, vite une bouffée de morale pour la sauver… ! Mais se souvient-elle que par la bouche de Chirac , Fillon et d’autres comme Guaino …elle a clairement déclaré que les lois de la République étaient au-dessus de la morale ?
Pauvre chose publique (res publica), qui a cru pouvoir se passer de toute transcendance, de toute verticalité qui a oublié qu’une chose est par nature inanimée. Pour prendre vie, cette chose publique a besoin d’énergie, de souffle… et cela n’est pas seulement de notre ressort… La chose Publique n’est pas une finalité ni un commencement, mais seulement un élément constitutif d’une organisation humaine commandée par un chef qui s’agenouille devant Dieu pour recevoir sa charge. « Il n’y a de pouvoir qui ne vienne de Dieu ».
Stéphanie Prévot