Sur l’excellent blog Conseil dans l’Espérance du Roi :
« A nous de faire découvrir au peuple de France qu’il n’est que le dindon d’une farce qui dure depuis 223 ans (dans 4 jours). Que les Lumières auxquelles se réfère sans cesse le clergé de la pensée conforme et obligatoire se sont bien vite éteintes dans les lanternes révolutionnaires (2). Que les idées généreuses de 1789 ont été dénaturées dans les violences de 1793 puis dévoyées dans les totalitarismes que nous avons connus par la suite mais pour lesquels osent encore militer sans vergogne quelques pseudo-révolutionnaires cataleptiques. Que depuis l’instauration de ce que l’on nomme abusivement la République , les institutions de notre pays, au travers de ses quinze constitutions et vingt-cinq révisions de la dernière, ressemblent à un bateau ivre se trompant sans cesse de port. Que pour toute réponse à ce constat d’échec de nouveaux imposteurs ne se risquent à lui proposer que la fondation…d’une Sixième République ! Que cette oligarchie, si majestueuse dans ses palais et si prétendument vertueuse dans ses proclamations, n’a plus à lui offrir que ses turpitudes, son incurie, sa lâcheté et, par voie de conséquence, sa tyrannie.
A nous de lui faire admettre que “…L’histoire d’aujourd’hui n’est pas plus tenue par la nécessité que celle d’hier. Ce qui a été construit par les contingences de l’histoire passée peut être déconstruit par les bonnes décisions de l’avenir” et que tous les éléments qui concourent à accentuer le déclin de la France ne sont au fond que “…Des maladies récentes, attrapées un jour d’hiver et que le printemps guérira” (3). A nous de lui montrer que le royalisme…c’est le printemps.
C’est là la raison d’être et la seule prétention du Conseil dans l’Espérance du Roi.
Et après ?, me direz-vous.
Après, il ne suffira pas à l’un des Princes de France de prétendre. Il faudra être. C’est cela et seulement cela qui pourra “convaincre les Français de le suivre à rebours du chemin qu’ils ont tracé pour la République” (4). A défaut, il conviendra de se souvenir de l’an 987 et de la plaine de Senlis avec, à l’esprit, la sentence de Jules César rapportée dans le Lien légitimiste: “Humanum paucis vivit genus” (Le genre humain (sur-)vit par peu d’hommes).
Conseil dans l’Espérance du Roi.
3) Philippe Nemo
4 Y.M Adeline