Un peu prévisible, leur fiesta ?

En classe de première, une merveilleuse enseignante, commençait ses cours d’histoire, en évoquant les causes lointaines puis les causes proches de chaque évènement.

La cérémonie d’ouverture des JO ne fut pas une surprise.

Parmi les causes lointaines le culte du sport qui a pris des proportions inouïes ces dernières décennies, qui a remplacé le culte catholique.

Le jogging du dimanche matin, les entraînements le même jour, les compétitions idem, le samedi est réservé aux courses, culte en progression lui aussi de l’achat hebdomadaire.

Ce culte du sport va de pair avec le culte du corps. Nos contemporains ne se préoccupent plus de leur âme (quesaco ?) ni de leur esprit, l’école l’a bousillé méthodiquement. Il leur reste ce corps qu’ils adorent, chouchoutent, entretiennent, nourrissent avec la plus grande attention. Il leur faut rester jeune, souple, retarder la mort, voire la supprimer, plaire à ce corps, l’admirer dans les moindres recoins et s’il n’a rien d’admirable, décréter que le laid ou le gros sont les huitièmes merveilles du monde. Un corps bien balancé devient nazi, sa femme, souvent blonde, Eva Braun en personne et une triple idiote. L’esthétique ayant été bannie, on ne donne plus de leçons de danse classique aux petites filles. On les fait mimer les entraîneuses de cabarets américains pour en faire de bonnes petites bêtes de sexe.

Ce corps, il faut le faire jouir de toutes les façons possibles. ET cela devient une véritable obsession. Les émissions et les films pornographiques sont là pour les aider. La drogue aussi pour jouir plus vite et plus longtemps. Le nombre de partenaires ne doit plus se limiter à un, ou une bien sûr, comportement très démodé. Tout y passe, bébés, enfants, beaux enfants, hommes, femmes, vieillards, à deux à trois ou plus si affinité.

Les romains avaient connu cette déchéance et leur civilisation en était morte.

Mais la civilisation latine n’est plus au programme et le christianisme, qui mettait quelques limites à ces débordements, décrété obsolète.

Un autre culte, celui de la transgression bat son plein, pas un spectacle, pas une chanson, pas un tableau sans son frisson de transgression sous les applaudissements d’une foule abêtie. Pas une chanson, pas une œuvre d’art sans une transgression épaisse, la dernière en date, un sexe rose vif immense aux portes du Musée de Bâle.

Là encore toute contestation de ces œuvres inutiles vous range dans la catégorie des réacs idiots, amateurs des primitifs italiens (quesaco ? encore une fois pour ces incultes).

La musique, elle aussi a été laminée, plus de mélodie, et des sons à faire crever les cardiaques.

Encore un autre culte, notre époque qui s’en défend est décidément très religieuse !, le culte de la Révolution Française nous est asséné trois fois par semaine, fondatrice de cette République si libre, égale et fraternelle, une république dont les élus ne cherchent pas à aider leurs frères mais à gagner toujours plus d’argent. Une république qui efface 11 millions d’électeurs… Une République qui se prend pour une reine alors qu’elle n’est qu’une catin offerte au plus offrant.

Ajoutez le culte du progrès, dans tous les domaines, du passé faisons vite table rase. Une famille, papa, maman et quatre enfants c’est l’imparfait du subjonctif, itou, Céline avait bousculé la grammaire mais ne s’est jamais permis ce que Aya Nakamura se permet, en face de l’Académie française, dont pas un membre n’a encore réagi !

Enfin l’anti catholicisme déguisé en respect de la laïcité, respect qui ne concerne que notre religion. La musulmane et la franc-maçonne s’épanouissent parfaitement pendant qu’on brûle, nos cathédrales et nos églises, qu’on laisse égorger nos prêtres. Toujours par respect hypocrite de la laïcité.

La mascotte des jeux est cet infâme bonnet phrygien porté par les plus sanglants coupeurs de tête de 89.

D’autres cultes pourraient être cités, je n’en garderai que deux, celui du mensonge, le mensonge des arracheurs de dents, les vaccins, les confinements, les barrières pour votre sécurité, les impôts pour votre bien être.

Et enfin le culte de l’intellectuel et de l’artiste de gauche. Les autres n’existent pas.

Un régime faible ne se défend que par une propagande éhontée. Les deux rédacteurs du spectacle veulent changer la société, nous rendre l’harmonie pour mieux de mieux vivre ensemble.

Pour cela ils ont mis les catholiques, et bien au-delà des catholiques les honnêtes gens, en PLS. Ce sont les propres mots d’un commentateur hilare. Je me suis renseignée, cela signifie mettre quelqu’un qui a subi un choc en position latérale de sécurité. Ils savaient donc que leur fiesta provoquerait un choc. Mais gare aux artificiers, le matériel peut quelques fois leur exploser au visage.

Anne Brassié

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1 réponse à Un peu prévisible, leur fiesta ?

  1. Mainguy dit :

    Bravo Madame Brassie pour la finesse de votre analyse!!

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