Woody Allen nous offre un film délicieux sur la magie de l’ amour. Sujet éculé direz vous ! Mais voilà les créateurs renouvellent toujours tout ce qu’ ils touchent. Un prestidigitateur débusque lors de ses temps libres, les faux magiciens,les faux devins. Parmi ceux ci une jeune femme délicieuse qui le subjuguera . Nous sommes en Provence ,dans les années 20, les femmes jettent leur dernier éclat. Très rapidement elles oublieront leur féminité. La Provence et ses propriétés au charme inouï est magnifiquement photographié. Le dialogue est intelligent au possible. Comme l’écrit Laurent Dandrieu, le spécialiste du cinéaste, Woody Allen s’interroge sur la tristesse de ne pas croire. Il se raccroche alors à l’ l’amour comme à la seule magie possible. Les acteurs sont irrésistibles, c’est si rare !
« Nous périssons faute d’émerveillement mais non faute de merveilles. » Chesterton
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Je ne m’y attendais pas … à ce cadeau de Woody Allen.
Retrouverons nous un jour, ce délice de la rencontre des êtres, de la finesse des échanges, de la profondeur des sentiments parce que frappés de la pudeur des expressions, de la retenue et de l’écoute ?
Oh non, Allen ne nie pas nos contradictions et nos travers, au contraire même, ils servent son propos. Il nous montre que l’on peut être heurté par la trahison d’un ami sans pour autant le condamner, démasquer une délicieuse « voleuse » sans la lapider ; on peut évoquer les sujets les plus profonds, en suggérant, en appelant notre raison au renfort de nos émotions (le dialogue final avec la tante).
Une ode à l’humanité !