Le 15 avril 1912, le Titanic sombrait.
Le Titanic est le symbole de la démesure anglo-saxonne entrainant avec elle les orgueilleux affairistes déjà apatrides de toute l’Europe.
En quittant Southampton pour son voyage inaugural, ce géant des mers,soi disant insubmersible, provoque de tels remous qu’une collision avec le Paquebot New York est évitée de justesse. A Cherbourg, le Titanic, par sa taille, ne peut accoster au port pour embarquer ses passagers.
La traversée transatlantique commence le 11 avril pour se terminer comme nous le savons…
L’affairisme et l’orgueil sont clairement les causes de ce naufrage. Les cloisons d’étanchéité ne sont pas complètes, la coque n’est doublée que sur les parties basses du navire, la vitesse est bien supérieure à ce qu’elle aurait été sans les impératifs commerciaux.
Le Titanic qui sombre en 1912 a peut-être impressionné Chesterton qui annonce aux Anglais en 1927 la fin de leur empire par manque de mesure dans son livre « The outline of sanity » littéralement en français « les grandes lignes de la santé mentale » et finalement traduit en français par «Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste».
2012, le Costa Concordia, s’échoue en Méditerranée berceau de la civilisation. Les raisons… ? L’affairisme toujours mais plus l’orgueil car c’est un péché contre Dieu et Dieu n’est plus de ce monde de petite vanité. L’affairisme, par contre, est partout dans les choix des dirigeants et actionnaires de groupes comme Costa Croisière. Il faut à tout prix offrir la croisière à tous . Il faut faire les « meilleurs marges » en réduisant les coûts et les postes choisis pour satisfaire le diktat du toujours plus, sont la formation, la qualité et le traitement des équipages (salaires de misères et rotations à rallonge). Malgré le « Basic safety training » du commandant l’ équipage cosmopolite du paquebot dans la panique ne pourra communiquer chacun reparlant instinctivement sa langue maternelle… Les vrais responsables ne sont pas les marionnettes mais ceux qui les manipulent. Les marionnettistes, que le peuple n’a pas choisis et qu’il ne connait pas, mettent aux postes clefs, et pas seulement sur les bateaux, des personnes qui par arrivisme, vénalité ou bêtise ont de bonnes raisons de les suivre.
Le Costa Concordia nous annonce peut-être le naufrage du système affairiste destructeur qui se justifie des pires méfaits en vantant la démocratie et en flattant le peuple bien conditionné.
Redressons la barre dans une salutaire prise de conscience, démasquons le pouvoir illégitime pour que le naufrage du Costa Concordia ne symbolise que celui d’un système et retrouvons notre trajectoire et notre liberté.