Il peignait et sculptait comme tous les grands artistes loin de l’agitation du monde et sous le regard de Dieu. Ses oeuvres ornent bien des églises et des abbayes en France et à l’étranger . Il ne pensait pas que la rupture avec le passé soit un acte intelligent . Et selon lui « le beau est une valeur morale indispensable à la société . » Cette biographie écrite par son petit neveu, moine de l’abbaye Sainte Madeleine du Barroux intelligente, spirituelle et si actuelle est l’antidote parfait à Koons, Murakami et Venet réunis. Les illustrations en sont belles et les propos d’Henri Charlier sur l’art publiés dès 1956 dans l’importante revue Itinéraires de Jean Madiran , une véritable lumière dans cet hiver de la culture que nous sommes en train de vivre .
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Ne cessons jamais de plaider pour le beau en tant que composante indispensable des valeurs morales. Le beau, qui associe et réconcilie le mystique et le dandy, n’est incompatible ni avec la vigueur, ni avec la force. Il peut même cousiner avec un certain degré de brutalité, bien que la mise en oeuvre en soit plus malaisée. Restent à déterminer les étranges chemins que le beau en soi doit parcourir pour atteindre le beau en moi et s’y réfléchir.
Donc, apprenons à connaître Charlier.
Farouche opposant naturel à cette sous-culture moderne, vous me donnez envie de connaitre Henri Charlier. Merci.
Bien cordialement.