Deux petites américaines adoptées voient leur chemin se séparer, l’une grande et blonde devient l’épouse d’un riche escroc, sur la côte Est. L’autre, petite brune, traîne une vie d’esclave, caissière à San Francisco. La seconde s’en sort, l’autre pas, son mari s’étant pendu en prison. Woody Allen nous donne un film sinistre et une peinture au scalpel de ces pauvres américains qui n’ont de choix qu’entre l’esclavage et la grivèlerie. (Définition du dictionnaire :faire de petits ou gros profits secrets et illicites) Comment se remet on d’un krach fnancier ? On ne s’en remet pas quand on n’a pas d’autres atouts que sa blondeur ! Le cinéaste prouve une fois de plus qu’il préfère de loin la vieille Europe à son pays. Mais où est passé son humour ? Très beau jeu d’acteurs.